Avec mon collègue Serge Mérillou, nous soutenons et relayons l’initiative prise par le Président du Conseil départemental Germinal Peiro et le Président de l’Union des Maires, en partenariat avec les syndicats professionnels, de demander au Gouvernement la reconnaissance du travail des aides à domicile.
Maillons essentiels dans le maintien des personnes âgées dans leur domicile, la crise sanitaire a rappelé d’une part le rôle social majeur que les aides à domicile jouent et d’autre part le manque de reconnaissance de leur profession.
Leur travail est pénible, avec des horaires difficiles à tenir et des déplacements nombreux, assurés souvent avec leur véhicule personnel.
Comme les SSIAD et le secteur médico-social, ils ont été oubliés des accords du Ségur. Par la voix de nos groupes respectifs au Sénat, nous sommes intervenus dans les débats en leur faveur, notamment au moment de l’examen du PLFSS 2021. Nous avons également interpelé le Gouvernement par le bais de questions écrites pour demander une revalorisation salariale dans le secteur public comme dans le privé, où les difficultés de recrutement sont réelles.
Nous nous interrogeons également sur le calendrier du projet de loi grand âge et autonomie, annoncé pour début 2019 et reporté plusieurs fois depuis, projet de loi qui doit actée la promesse du Président de la République de création de la 5e branche de la Sécurité sociale consacrée à l’autonomie.
Nous nous associons donc pleinement à cette démarche et nous assurons l’ensemble des personnels et des partenaires de notre engagement à défendre le statut des aides à domicile et à porter leur voix au Sénat pour que le Gouvernement et sa majorité prennent leurs responsabilités. En effet, c’est bien à l’Etat de financer par la solidarité nationale la prise en charge des dépenses liées à la perte d’autonomie des personnes âgées, et non aux collectivités ou aux bénéficiaires.
