Marie Claude Varaillas

Quel avenir pour les papeteries de Condat ?

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J’étais aux cotés des salariés des papeteries de Condat et des élus,  lundi 16 octobre, pour la venue du ministre de l’industrie quelques jours après la signature du PSE qui acte la suppression de 177 postes et la fermeture de la ligne 4 fabriquant du papier couché double face.

Roland Lescure venait faire des annonces pour l’avenir du site et du territoire. Ainsi le lancement du dispositif « rebond industriel »  est présenté comme un soutien renforcé de l’Etat pour aider à la revitalisation  du territoire.  L’animation d’études et l’évaluation de projets industriels du secteur devront permettre d’accompagner les implantations et investissements. Cette opération sera financée à hauteur de 2 millions d’euros par l’Etat et 1,5 million par LECTA.

Concernant l’avenir de la ligne 4, il a été précisé que l’État était prêt à financer la transition de la ligne en fabrication de papier glassine à hauteur de 30% et jusqu’à 40millions d’euros.

Des annonces qui laissent un goût amer quand on sait le savoir-faire que l’on sacrifie, les emplois induits qui vont être impactés et les conséquences pour le territoire du terrassonnais. Concernant le choix de LECTA de spécialiser le site de CONDAT sur la fabrication de papiers spéciaux et particulièrement la glassine, je reste réservée sur la croissance réelle de ce marché, notamment quand le groupe industriel prévoit pour l’année 2024 une moyenne de production sur la ligne 8 de 20 jours par mois.

Comme j’ai pu le redire au ministre hier, je demeurerai vigilante quand au suivi et à la bonne exécution de l’ensemble de ces annonces.