Mercredi 17 avril, je suis allée à la rencontre des responsables de l’association départementale des Restos du cœur de la Dordogne qui m’ont accueillie au siège départemental à Coulounieix-Chamiers.
Avec 26 centres de proximité et deux camions, près de 700 bénévoles et six salariés, les Restos du Cœur de la Dordogne servent plus d’un million de repas par an à près de 7 000 personnes, dont 25 % ont moins de 25 ans et de nombreuses familles monoparentales. 35 % des denrées alimentaires fournies par les Restos du Cœur sont achetées ; l’association subit donc de plein fouet l’inflation et a dû revoir ses barèmes d’inscription pour 2024.
Ils ont également souhaité évoquer avec moi la nécessité d’une tarification pour la gestion des déchets qui prenne en compte leur spécificité d’acteurs de la solidarité car c’est une somme annuelle conséquente qui ne va pas dans l’approvisionnement et l’aide aux bénéficiaires.
Des échanges qui viennent nourrir mes travaux pour inscrire dans la loi la possibilité que la redevance incitative puisse être calculée par la collectivité en tenant compte de spécificités et critères sociaux.