Le 23 mai dernier, j’ai participé au premier comité de pilotage de revitalisation du territoire Sarladais suite à la fermeture brutale de l’usine Rougié qui a laissé 71 salariés sans emploi et un outil industriel à l’avenir incertain.
Une convention a été signée entre l’État et le groupe Euralis, propriétaire de l’usine Rougié à Sarlat selon laquelle le groupe agroalimentaire s’engage à verser 500 000 euros afin de faciliter la création de 109 emplois minimum sur le territoire de la Communauté de communes Sarlat-Périgord noir en priorité, et du Grand Sarladais, de façon plus large. Il s’agit d’un engagement important, que nous devons suivre avec vigilance afin qu’il se traduise en actes concrets.
Lors de ce comité qui a réuni les élus du territoire, j’ai tenu à rappeler que derrière les chiffres, ce sont des femmes et des hommes, des parcours, des familles et des savoir-faire qui sont aujourd’hui fragilisés. Seuls 16 anciens salariés ont, à ce jour, retrouvé un CDI. Il est urgent de trouver des solutions concrètes pour la reconversion professionnelle des salariés licenciés et assurer la relance économique du territoire par la création d’emplois durables.
L’État est aux côtés des collectivités pour garantir la bonne mise en œuvre de cette convention, et je veillerai personnellement à ce que les engagements pris ne restent pas lettre morte.