Hier, avec mes collègues CRCE-K de la commission Aménagement du territoire, nous avons défendu jusqu’au bout nos amendements pour la transition écologique, le ferroviaire, la prévention des retraits-gonflements d’argile, le programme “Ponts” et bien d’autres sujets essentiels.
Malgré nos alertes, le Sénat a confirmé les coupes massives du gouvernement :
- Fonds Vert divisé par 4 : de 2,5 milliards en 2024 à seulement 650 millions en 2026.
- Baisse du budget de l’OFB (–26 M€) et ponction de 40 M€ dans sa trésorerie.
- –15 M€ pour l’ADEME, –3 M€ pour VNF, inquiétude majeure pour le Cerema, opérateur essentiel pour accompagner les collectivités locales.
Alors que 62 % des Français sont exposés aux risques climatiques, l’État affaiblit les outils qui permettent aux collectivités et aux opérateurs publics d’agir. Agir maintenant coûterait pourtant 4 fois moins cher que réparer.
3 amendements de mon groupe ont été adoptés mais ils ne compensent pas l’ampleur des reculs :
- Restauration des 100 M€ du Fonds territorial climat. Créé à l’initiative du Sénat en 2024, ce fonds est indispensable pour donner aux collectivités les moyens de mener leurs politiques de transition (rénovation des bâtiments, énergies renouvelables, mobilités, renaturation, gestion de l’eau…).
- Renforcement du fonds Barnier à hauteur de 220 millions d’euros, pour atteindre 520 millions d’euros
- Création d’un fonds “érosion côtière” à hauteur de 20 millions d’euros
Nous n’avons donc pas voté les crédits de cette mission, très loin des besoins pour répondre à l’urgence climatique.

