À l’invitation de Delphine LABAILS, maire de Périgueux, j’ai participé à la dénomination de la Place Jane Poupelet à Périgueux le 8 mars dernier.
En mémoire à cette sculptrice-dessinatrice née en Dordogne, spécialisée dans la sculpture animalière et la sculpture de nus, qui a abandonné son travail personnel pendant la Première guerre mondiale afin de confectionner des jouets en bois et des poupées en tissus destinés à des œuvres caritatives. Elle a également contribué à la création de prothèses et de masques pour les gueules cassées.
Jane Poupelet fut médaillée, sous le pseudonyme masculin Simon de la Vergne qu’elle empruntait, pour son œuvre Fontaine décorative.
La mise en lumière de cette femme au parcours remarquable fait particulièrement sens en ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
La conquête pour les droits des femmes, l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences sexuelles et sexistes est loin d’être acquise. Si la constitutionnalisation récente de la liberté garantie de l’IVG est un signal fort envoyé à des millions de femmes en France et dans le monde, de nombreux obstacles perdurent et doivent être levés. Ils en appellent à moyens financiers supplémentaires, évalués à plus de 2 milliards d’euros par les associations, alors que le Gouvernement fait marche arrière en amputant le budget de la mission égalité femmes-hommes de 10%.