Le 4 mai, j’assistais à l’Assemblée Générale de l’Abeille Périgordine à Salon, présidée par Christian Pons, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française. Ce dernier a insisté sur l’utilité de l’abeille, sentinelle de l’environnement, et a rappelé la nécessité d’être pleinement acteur de la préservation de la biodiversité, indispensable à ces ouvrières pollinisatrices.
Sur 100 espèces cultivées pour notre alimentation, 71 sont pollinisées par les abeilles mellifères.
La lutte contre le frelon asiatique reste un problème récurrent dans le monde apicole. La perte du chiffre d’affaires pour la filière est de l’ordre de 12 millions d’euros annuels.
J’en ai profité pour rendre-compte de la récente proposition de loi que nous venons d’adopter au Sénat et qui, dans son article unique, prévoit la mise en place d’un plan de lutte contre le frelon asiatique national décliné en plans départementaux élaborés par les préfets en concertation avec les élus locaux, les scientifiques et les apiculteurs. Elle pose notamment le principe d’une prise en charge par l’État d’une partie du coût de destruction des nids et propose l’indemnisation des dommages aux apiculteurs, comme cela se pratique pour les agriculteurs victimes de calamités et d’aléas climatiques.
Attaché à la filière apicole, le Département participe financièrement au fonctionnement d’APIDOR et apporte des aides à l’investissement.
Le rapport moral soigneusement préparé par Édith BOURDIAL, présidente de L’Abeille Périgordine, ainsi que l’ensemble des comptes ont été adoptés à l’unanimité.