Vendredi 4 octobre, j’étais au Centre hospitalier de Sarlat à l’occasion de la venue de Benoît Elleboode, directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, en présence de Didier Couteaud, directeur départemental, de Monsieur le préfet et de Madame Mothes, directrice du GHT, afin d’évoquer les problématiques relatives à la suspension des accouchements de la maternité et des fermetures régulières de l’accueil des urgences de l’hôpital.
Ces décisions renforcent les inégalités territoriales en matière d’accès aux soins, surtout dans une région où de nombreux habitants n’ont plus de médecin de ville.
A Sarlat, les jeunes mamans doivent accoucher à plus d’une heure de route. Face à cette situation, l’ARS a annoncé la mise en place de l’unité KOALA, une équipe mobile de sages-femmes et d’auxiliaires de puériculture pour accompagner les jeunes mamans. Mais le problème de fond persiste : un manque chronique de spécialistes comme les gynécologues, pédiatres et urgentistes.
Je reste vigilante quant aux solutions proposées et poserai prochainement une question en hémicycle sur l’avenir des maternités rurales.