Marie Claude Varaillas

Réintroductions des néonicotinoïdes

Temps de lecture : 2 minutes

Réintroductions des néonicotinoïdes : nous avons dit non !

Depuis 2016 ces produits ont été interdits car ils sont 5000 à 10 000 fois plus toxiques que leur ancêtre le DDT. Ils sont dangereux pour les humains et, en premier lieu pour nos agriculteurs. Meurtriers pour les abeilles et pour l’ensemble de la biodiversité, ils participent à la pollution des sols et à leur appauvrissement.

Ce que l’on peut regretter, c’est que depuis trois ans, aucune solution viable, respectueuse de l’environnement et de la santé publique, n’a été apportée à notre agriculture.

Si effectivement on est à même de comprendre les difficultés des producteurs de betteraves confrontées à la maladie dite de la « jaunisse de la betterave », revenir sur cette interdiction c’est revenir sur la transition écologique que nous voulons et par ailleurs inciter d’autres filières qui seraient fondées elles aussi à exiger le principe d’égalité pour réutiliser ces produits.

J’ai indiqué avec mon groupe que nous étions favorables à une indemnisation des pertes dans les zones affectées et rappeler la nécessité de création d’un fonds mutuel et solidaire de gestion des risques sanitaires et climatiques, ainsi que l’introduction d’un prix plancher d’achat pour les producteurs. Depuis 2017 la betterave a connu la fin des quotas sucriers et l’ouverture à la concurrence.

Ce qui frappe le plus durement les betteraviers, ce ne sont pas les règlementations, mais bien les spéculateurs, la fin d’un marché régulé et protecteur ainsi que les accords de libre-échange.