Un débat a été organisé le 02 juin en présence de la Ministre de la culture Roselyne Bachelot sur la reprise et la relance des activités culturelles.
A l’heure où les conditions de réouverture deviennent effectives, ce débat pose un premier constat des mois passés sans réelle vie culturelle et les enjeux liés à la relance des jours et mois à venir, afin de créer des conditions de réouverture favorable à l’ensemble du secteur culturel.
La reprise culturelle doit être l’occasion de redéfinir les objectifs d’une politique culturelle. Le premier d’entre eux doit être l’accès de tous à la culture dans la proximité. De ce fait, il s’agit de soutenir les lieux à rayonnement régional, mais aussi des lieux et des équipes artistiques à dimensions locales car leur ancrage territorial est primordial.
Tous ces acteurs, doivent être mieux accompagnés pour aller à la rencontre des publics les plus éloignés de la culture. Dans ce cadre, la prolongation de l’année blanche parait nécessaire. Néanmoins, l’assurance chômage et les modifications des annexes 8 et 10, priverait les intermittents du bénéfice du régime de l’intermittence s’ils effectuent des heures au régime général.
Ma collègue Céline Brulin a insisté pour le groupe CRCE sur le lien entre lieux culturels, équipes artistiques et établissements scolaires. Ces derniers sont l’une des clés de l’élargissement à la culture mais le financement manque.
La ministre de la Culture a rappelé les moyens déployés par le gouvernement notamment par le plan de Relance qui a accordé 2 milliards d’euros dans le cadre du Plan de Relance.
Depuis leurs réouvertures les cinémas ont enregistré plus de 2 millions d’entrées lors de la première semaine. Depuis le début de la crise 8 milliards d’euros d’aides transversales ont été débloquées et 1,4 milliard d’euros d’aides sectorielles ont soutenu l’ensemble de la filière du cinéma, de la musique, du théâtre. La Ministre a assuré la garantie de l’intermittence et la protection des intermittents mais nous demeurons vigilants.