Le jeudi 24 février, le Sénat a discuté en deuxième lecture de la proposition de loi relative au monde combattant. Cette proposition de loi modifie l’intitulé de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, pour le renommer “Office national des combattants et victimes de guerre” et ce, pour tenir compte de l’évolution des conflits armés au XXIe siècle. Cette proposition de loi reprend une demande des associations tendant à moderniser l’image de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre pour attirer les jeunes militaires qui ne se reconnaissent pas dans la notion actuelle d’« ancien combattant ».
Alors que le nombre de bénéficiaires de la carte d’ancien combattant ne cesse de diminuer depuis des années, les moyens de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre se réduisent également. Il est donc impératif de réfléchir à l’amélioration de la prise en charge des combattants blessés, notamment les victimes de psychotraumatismes.
Il faut rappeler le rôle indispensable des associations dans l’accompagnement social et financier des anciens combattants.
Alors que la guerre revient sur notre continent, il est plus que nécessaire que le gouvernement s’engage à soutenir toutes les associations, pour qu’elles poursuivent leur engagement centenaire en faveur de la lutte contre le fascisme, pour l’amitié et la paix entre les peuples, contre les inégalités et pour la défense de tous les droits sociaux.
Les associations d’anciens combattants ne se contentent pas d’assurer la présence de porte-drapeaux au moment des cérémonies ; elles représentent surtout un engagement en faveur de la paix, de l’histoire, de la mémoire et de la citoyenneté. Nous profitons de cette occasion pour leur rendre hommage.
Pour ces raisons, j’ai voté avec mes collègues du groupe CRCE en faveur de cette loi.