Le 44e Congrès de la Fédération Nationale des Organisations Sanitaires et Apicoles Départementales se déroulait à Boulazac ce week-end.
J’ai été conviée à l’inauguration de leurs travaux où j’ai pu remercier et féliciter l’ensemble des organisateurs, ainsi que nos associations locales APIDOR et l’ABEILLE PERIGORDINE, qui m’a fait l’honneur il y a quelques mois de m’accueillir dans la Confrérie des abeilles et du miel du Périgord et fait depuis ambassadrice à l’UNAF.
Nous le savons, les abeilles jouent un rôle crucial pour l’Homme et pour la planète. Or ces insectes pollinisateurs indispensables aux cultures sont de moins en moins nombreux.
L’agriculture et l’apiculture sont deux activités qui doivent travailler en symbiose à l’échelle du territoire et cela parce que 84 % des plantes cultivées en Europe sont pollinisées par les abeilles et qu’en retour, les champs cultivés, les vergers, les haies sont d’indispensables réservoirs de nourriture et gîtes pour les insectes pollinisateurs qui aident la production agricole en quantité et qualité.
Premier département de Nouvelle Aquitaine en nombre d’apiculteurs, la Dordogne bénéficie d’une flore très diversifiée qui permet de produire une gamme de miels variée.
A plusieurs reprises, j’ai relayé les préoccupations des apiculteurs en interrogeant ou alertant le gouvernement notamment face au déclin des pollinisateurs, la nécessaire lutte contre les frelons asiatiques ou sur cette question récurrente des fraudes massives aux miels importés sur le marché européen.