Mercredi 11 octobre, un débat sur la taxe foncière s’est tenu dans l’hémicycle à l’initiative de mon groupe parlementaire afin d’interroger le Gouvernement suite à la récente augmentation de 7,1 % de la taxe foncière.
Cette augmentation qui résulte en partie de l’inflation, et appliquée unilatéralement par le Gouvernement, creuse une nouvelle fois les inégalités, aggravant la situation financière pour bon nombre de ménages.
Alors que les élus locaux peinent à conjuguer maintien des services publics et équilibre des budgets, après la suppression de la taxe d’habitation, l’exécutif a fait le choix d’une revalorisation uniforme des valeurs locatives plutôt que d’une refonte de la taxe foncière. Cette logique court-termiste creuse ainsi les inégalités territoriales par le refus de prendre en compte les mutations majeures liées à la métropolisation de notre pays depuis la réforme de 1986.
Afin de restaurer autonomie fiscale et financière des collectivités, je défends avec mes collègues le gain en clarté et en sincérité dans les modalités de calcul de la taxe foncière, la compensation pérenne à 100% des exonérations décidées par l’Etat ainsi que l’indexation de la Dotation Globale de Fonctionnement sur l’inflation, déjà recommandée dans un rapport du Sénat l’année passée.