Mercredi 8 novembre, en prévision de la COP qui se déroule le mois prochain à Dubaï, j’ai auditionné avec les collèges de la commission aménagement du territoire et développement durable le climatologue Jean Jouzel ainsi que la ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.
Alors que nous savons que le dérèglement climatique implique que nous réduisions considérablement notre dépendance aux énergies fossiles, la nomination à la tête de la COP28 d’un dirigeant d’un immense groupe pétrolier est un mauvais signal.
Les engagements financiers d’accompagnement des pays riches envers les pays pauvres pour mener à bien des politiques d’atténuation et d’adaptation son estimés à 1 300 milliards de dollars par an. Les intentions sont en décalage avec la réalité et les banques continuent à financer les énergies fossiles.
Si ces COP ont le mérite d’obliger les pays à prendre des engagements, il est regrettable que ces engagements n’aient pas de caractère contraignant.