Marie Claude Varaillas

Parcoursup

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Mercredi 6 mars, un débat dressant le bilan de Parcoursup six ans après sa mise en œuvre s’est tenu dans l’hémicycle à l’initiative de mon groupe CRCE- K. À la jonction entre enseignements secondaire et supérieur, cette plateforme avait pour objectif de réduire le poids des déterminants sociaux dans la réussite des élèves. En pratique, il n’en a rien été.

La France est encore l’un des pays de l’OCDE pour lequel la réussite des élèves est la plus dépendante de leur catégorie sociale. Les étudiants dont les parents sont diplômés de l’enseignement supérieur ont 14 fois plus de chance d’obtenir à leur tour un diplôme du supérieur que ceux ayant des parents avec un niveau d’éducation moins élevé. En parallèle, l’orientation des étudiantes dans les filières scientifiques a diminué ces dernières années.

Face à ces constats très mitigés, mon groupe parlementaire a soutenu une réforme de Parcoursup ainsi qu’un plan d’urgence pour l’enseignement supérieur prévoyant l’élévation du budget annuel à 20 milliards d’euros afin de mieux former l’ensemble des jeunes à leur avenir professionnel.