Jeudi 23 janvier, le Sénat s’est prononcé par un vote solennel sur l’ensemble du projet de loi de finances 2025. En acceptant les arbitrages du gouvernement, la majorité sénatoriale a validé 6,3 milliards d’euros de coupes budgétaires supplémentaires qui viennent affaiblir nos services publics déjà à la peine.
Nos collectivités appelées à l’effort budgétaire à hauteur de 2,2 milliards d’euros voient le Fonds vert réduit de plus d’un milliard d’euros. L’Education Nationale qui manque de professeurs ne retrouvera pas les 4000 postes promis par François Bayrou, la santé perd 250 millions d’euros quand nos hôpitaux sont en souffrance et la transition écologique est amputée de 1,3 milliard par rapport au texte initial déjà fortement amputé.
En toute logique, je me suis prononcée contre ce budget austéritaire et j’ai déposé avec mon groupe une proposition de loi d’urgence économique et sociale. Celle-ci comporte 20 mesures concrètes pour répondre aux besoins des françaises et des français dont l’abrogation de la réforme des retraites, une fiscalité plus juste et des mesures pour améliorer le pouvoir d’achat. En 2024, les actionnaires du CAC 40 ont perçu le montant record de 100 milliards d’euros. Taxer au même niveau que les revenus du travail ces dividendes rapporterait au budget public plus de 50 milliards d’euros de ressources, soit l’équivalent de l’effort budgétaire proposé par le Gouvernement Bayrou.