Mercredi 29 janvier, j’ai interpellé en commission les représentants de SNCF Voyageurs, Trenitalia, Transdev et Renfe sur une question majeure : Pourquoi seule la SNCF contribue-t-elle au Fonds de concours à l’entretien des réseaux ?
Je regrette profondément l’ouverture à la concurrence du rail, qui fragilise et fracture notre service public ferroviaire. Mais pire encore, cette concurrence n’est même pas équitable ! Aujourd’hui, SNCF Voyageurs doit réinvestir 60% de ses bénéfices pour financer l’entretien et l’amélioration des infrastructures ferroviaires. Pendant ce temps, les autres opérateurs, eux, n’ont aucune obligation similaire.
Résultat : un marché faussé, où seule la SNCF Voyageurs participe financièrement à ce fonds de concours pour l’entretien du réseau dont profitent pourtant ses concurrents. Une situation injuste pour l’entreprise publique et inquiétante pour la pérennité du service ferroviaire sur tout le territoire, notamment dans les zones les moins rentables.
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