Vendredi 11 avril, j’ai participé à l’inauguration de la Maison des Femmes de Dordogne, au sein du Centre Hospitalier de Périgueux, aux côtés de Madame la Préfète Marie Aubert, de Madame Corinne Mothes, directrice générale, de professionnels de santé, d’associations et des services de police.
Dans un contexte où les violences faites aux femmes restent encore massives, systémiques et trop souvent invisibilisées, cette structure vient répondre à une urgence vitale : offrir un lieu sûr, anonyme, gratuit et coordonné, capable d’accueillir, d’écouter, de soigner et d’accompagner les femmes victimes.
Pensée comme un espace de reconstruction, la Maison propose un parcours global : un premier espace d’écoute et d’orientation, une salle de relaxation pour apaiser le stress post-traumatique, un accompagnement médical et psychologique, ainsi que des possibilités de dépôt de plainte sur place, dans un cadre sécurisé. Un parcours en santé sexuelle, contraception et IVG y est également intégré.
Ces lieux sont essentiels. Ils sauvent des vies. Ils permettent aux femmes de se relever, de retrouver leur dignité et de se reconstruire, à leur rythme, dans un environnement bienveillant.
Je tiens à saluer l’engagement du Centre Hospitalier de Périgueux, des équipes soignantes, des travailleurs sociaux, des associations et de toutes celles et ceux qui ont permis la naissance de cette Maison.
Je continuerai, au Sénat, à défendre la création de ces structures partout sur le territoire et à soutenir l’élaboration d’une loi-cadre ambitieuse contre les violences faites aux femmes, afin que chaque femme, où qu’elle vive, puisse bénéficier d’un accompagnement digne et complet.
