J’étais présente ce vendredi 31 octobre au Congrès de l’Union des maires de Dordogne, à l’invitation de Bruno Lamonerie, président de l’UDM, aux côtés de Marie Aubert, préfète, Germinal Peiro, président du Département, Fanny Castaignède, maire de Boulazac, Thierry Boidé, premier vice-président de l’UDM, ainsi que de nombreux représentants de l’État, de l’ARS, du SDIS, ainsi que des élus venus en nombre.Les échanges ont mis en lumière des inquiétudes fortes face au Projet de loi de Finances pour 2026, et notamment les efforts budgétaires imposés aux collectivités, alors qu’elles disposent de peu de leviers fiscaux, voire d’aucun levier en ce qui concerne les Départements. Une préoccupation que j’ai relayée mercredi au ministre lors des Questions au Gouvernement et qui sous-tend une demande forte des territoires : la décentralisation doit se faire par la promotion des libertés locales et du pouvoir d’action des élus locaux, adossés à une autonomie financière et fiscale.
Ont également été abordés par les élus : les enjeux du maillage scolaire, vital pour la vie de nos bourgs, et de la santé ; les violences envers les élus et agents territoriaux ; les inquiétudes suscitées par le scrutin de liste paritaire, éloigné de la réalité des communes rurales et privant les citoyens de la liberté de panachage ; l’équilibre entre développement économique et sobriété foncière ; les contraintes liées aux fouilles archéologiques préventives ; l’avenir et le coût de la gestion des déchets ; ou encore la baisse des crédits qui menace le maillage postal.
Autant de sujets qui rappellent combien les communes sont au cœur du quotidien de nos concitoyens.
Qu’ils choisissent ou non de se représenter en mars 2026, les maires de Dordogne peuvent être fiers des services et des investissements qu’ils ont portés tout au long de ce mandat.
