Les 25 et 26 mai, j’ai rencontré avec mes collègues Sénateurs du groupe CRCE, membres des Commissions « Economie » et «Aménagement du territoire et développement durable », des représentants de l’association des 150 d’une part, et du Réseau Action Climat d’autre part, afin de discuter avec eux du projet de loi portant la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets.
- Les 5 représentants des 150 ( Agnès Catoire, Matthias Martin Chave, Pierre Ruscassie, Via Evenat et Muriel Raulic) ont présenté leurs expériences de la Convention Citoyenne pour le Climat. Surpris par leur sélection, mais déterminés à porter un nouvel espoir pour le climat, ils se sont heurtés aux discussions parfois trop orientées des experts et aux filtres imposés par le gouvernement sur les propositions, créant pour les 150 une expérience qui n’était pas à la hauteur de l’ambition fixée. L’une d’entre eux avançant que travailler directement avec les parlementaires, aurait certainement permis une meilleure traduction législative des mesures présentées par la Convention.
Nous avons pu leur présenter la convergence entre les propositions de la convention et les travaux menés par le groupe CRCE, que ce soit dans les amendements du projet de loi et bien au-delà dans notre travail parlementaire depuis plusieurs années.
- Le lendemain, nous avons discuté avec deux représentants du Réseau Action Climat, Chloé Gerbier (Coordinatrice juridique de l’association « Notre Affaire à Tous ») et Alain Chabrol (Vice-Président de France Nature Environnement). Ils nous ont présentés leur appréciation du projet de loi, lequel n’est pour eux conforme « ni aux attentes, ni aux enjeux, ni aux engagements de la France ».
Nous avons abordé plus en détail les questions de la réforme du code minier contenue dans le projet de loi et la question de la lutte contre l’artificialisation des sols, ce qui a donné lieu à un riche dialogue autour des problématiques propres aux territoires ruraux, comme les conséquences de la compensation et la pression sur le foncier des petites communes.