Je me suis rendue, le 9 octobre, au CFA de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) sur le campus de la formation de Boulazac.
Accueillie par Didier GOURAUD, président de la CMA, Léa MAZIERE, la directrice territoriale, Jean Charles MARCHAND, directeur du CFA, et en présence de Jacques AUZOU, j’ai pu visiter le site qui accueille en cette rentrée 950 apprentis et faire le point avec eux sur les conséquences de la baisse des niveaux de prise en charge des coûts contrats de 10% par l’Etat pour laquelle le président de la CMA, Didier GOURAUD, m’avait interpellée début juillet.
Alors que va débuter l’examen du budget de l’État 2024 et face à la réponse faite par la ministre Carole Grandjean, j’ai souhaité venir à leur rencontre pour mesurer l’impact de ce coup de rabot sur des formations qui concernent bien souvent des métiers en tension.
Le gouvernement qui porte l’ambition d’atteindre le million d’apprentis d’ici 2027, doit mettre les bons coûts aux bons endroits. Une baisse des « coûts contrats » n’a pas les mêmes conséquences pour les filières tertiaires que la filière « métiers de bouche » ou « mécanique » qui demandent des investissements constants pour être à la pointe de la formation, du matériel conséquent et qui subissent les effets de l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.
🔴 Nourrie de ces échanges, je relayerai leurs revendications légitimes lors de l’examen du budget de l’Etat car il est indispensable de ne pas fragiliser ce bel outil qui forme nos jeunes et leur permet une insertion professionnelle réussie.