Mme Marie-Claude Varaillas attire l’attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur les professions toujours exclues des revalorisations salariales du Ségur.
Les revalorisations issues du Ségur, de la mission menée en 2021 et de la conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social, ont permis de reconnaître et revaloriser les professions de l’humain, en première ligne lors de la crise Covid. Elles sont, dans le même temps, venues rehausser le salaire de professions en souffrance et qui font face à une crise d’attractivité profonde.
Cependant, ces revalorisations ont écarté – et écartent toujours – les fonctions supports de ces secteurs, à savoir les professions administratives, techniques et logistiques, soit les professions à bas salaire. Cette exclusion persistante crée des situations d’iniquité et de tension au sein des équipes dans les établissements.
Les inégalités dans le traitement salarial sont incomprises d’autant que toutes les professions sont interconnectées et indissociables.
Ce sont notamment les associations intervenant dans l’accompagnement des personnes handicapées et dans la protection de l’enfance, où les besoins ne cessent de croître, qui s’en trouvent fragilisées. En effet, les métiers du social et du médico-social demandent des qualités humaines ainsi qu’un engagement personnel tout particulier pour accompagner les publics fragiles quotidiennement. C’est le cas pour tous les métiers de ces structures dont le travail est complémentaire.
Il paraît donc essentiel que l’ensemble des professions soient intégrées dans le Ségur de la santé, comme cela a été le cas pour la fonction publique hospitalière.
Aussi, elle lui demande comment le Gouvernement envisage de reconsidérer cette situation afin de revaloriser durablement les professionnels des fonctions administratives, techniques et logistiques qui assurent, au même titre que leurs collègues, l’accompagnement des publics fragiles et la bonne marche de nos politiques sociales.