Une journée en souvenir des millions d’enfants, de femmes et d’hommes qui ont été arrachés à leur terre, dépossédés de tout, jusqu’à leur identité, et réduits en esclavage.
Un hommage émouvant, ponctué par la lecture d’extraits de romans et poèmes par les élèves du lycée. Un grand bravo à eux ainsi qu’aux enseignants, pleinement engagés dans ce travail mémoriel et dans la réflexion civique sur le respect de la dignité humaine et la notion de crime contre l’humanité.
La France demeure le premier et seul État à avoir reconnu la traite négrière et l’esclavage comme « crimes contre l’humanité », le 10 mai 2001. Un long travail de mémoire sur les heures les plus sombres de notre histoire qui se poursuit aujourd’hui encore et fait écho aux luttes contre le travail forcé, contre le racisme, l’antisémitisme, et plus largement aux luttes pour défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.