Lundi 20 janvier, alors que nous devrions dégager les moyens financiers nécessaires pour réduire nos émissions de CO2, le gouvernement Bayrou et la droite sénatoriale se sont alliés pour aggraver la dette écologique. L’accord aboutit à une réduction des financements de la transition écologique de 3 milliards d’euros pour cette seule année.
Si l’annonce par Donald Trump du retrait des États-Unis des Accords de Paris marque un tournant mondial, le Gouvernement français semble également renoncer à ses engagements. Je déplore que cette politique du moins disant fragilise d’abord les collectivités territoriales, frappées par la réduction du Fonds vert et ne parvient pas à nous préserver des catastrophes climatiques.
La transition écologique ne doit pas être une contrainte mais une opportunité pour construire une société plus juste, résiliente et solidaire.
Malgré ces reculs inquiétants, j’ai défendu de multiples mesures visant le développement de mobilités décarbonées ainsi que le renforcement des moyens des collectivités confrontées notamment à la rénovation de leurs bâtiments.
Trois amendements que j’ai présentés ont été adoptés aboutissant à :
- La pérennisation du Fonds territorial climat afin de doter les collectivités de moyens supplémentaires pour l’élaboration et la mise en oeuvre des Plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET)
- La hausse du Fonds Barnier le portant à 300 millions d’euros face à l’augmentation du nombre de catastrophes naturelles. Mon troisième amendement adopté vise à renforcer les moyens alloués aux indemnisations des retraits-gonflement d’argiles.
Enfin, pour le financement des projets de transition de nos collectivités, le Fonds vert a été rehaussé à hauteur de 150 millions d’euros. Une augmentation bien faible après une division par deux du montant total par rapport à 2024.