Lors de notre niche parlementaire mercredi 19 février, nous avons défendu une proposition de loi visant à indexer les salaires sur l’inflation et à protéger le pouvoir d’achat des travailleurs face à la hausse continue des prix.
Aujourd’hui, 17,3 % des salariés sont payés au Smic, contre 12 % en 2021. Près d’un tiers des personnes pauvres ont un emploi, 19 % de salarié et 12 % d’indépendant. En cause : l’inflation et l’absence d’une politique salariale juste. Si le Smic, les retraites et les prestations sociales sont déjà indexés sur l’inflation, ce n’est pas le cas des salaires et point d’indice des fonctionnaires, entraînant une perte de pouvoir d’achat pour des millions de travailleurs.
Le texte déposé par mon groupe propose donc d’indexer chaque année les salaires sur l’inflation pour garantir le pouvoir d’achat et de faire de même pour le point d’indice des fonctionnaires, dont le pouvoir d’achat est en chute libre depuis son gel en 2010.
Contrairement aux idées reçues, cette indexation n’entraînera pas de spirale inflationniste. Elle existe déjà en Belgique et au Luxembourg, où elle a prouvé son efficacité sans nuire à l’économie. Indexer les salaires sur l’inflation, c’est permettre aux travailleurs de vivre dignement de leur travail, tout en soutenant la consommation et la croissance économique.
Nous continuerons donc à nous battre pour que le travail paie à sa juste valeur et pour une société plus juste et so