Mardi 10 juin avait lieu le vote solennel sur la proposition de loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile.
Un texte attendu face à l’explosion du phénomène de la « fast-fashion », incarné par des plateformes comme Shein ou Temu, qui inondent nos marchés de vêtements à bas coût, produits dans des conditions sociales et écologiques inacceptables.
J’ai tenu à rappeler dans l’hémicycle l’ampleur de cette dérive : « L’exploitation exacerbée de notre planète ne peut se faire sans une exploitation tout aussi exacerbée des travailleuses et travailleurs. »
Ce texte, s’il reste perfectible, constitue une étape importante. Il interdit la publicité pour la mode ultra-éphémère, impose un affichage environnemental, renforce les écocontributions, et encadre la promotion par les influenceurs. J’ai défendu l’idée que les droits humains soient également pris en compte dans ce système de bonus-malus. Cela n’a pas été retenu, mais le débat est désormais ouvert.
Fidèle à ses engagements pour une transition écologique juste, notre groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky a voté pour ce texte. Notre objectif doit rester clair : acheter moins, mais acheter mieux avec des salaires décents, dans le respect de l’humain et de la planète.