Le 30 octobre, je présentais au Sénat ma proposition de loi visant à offrir aux collectivités la possibilité de moduler la tarification du service des déchets, à l’image de ce qui existe déjà pour l’eau, la restauration scolaire ou les transports.
Un outil de justice sociale et d’égalité territoriale, sans taxe nouvelle, qui permettrait de prendre en compte les revenus ou la composition des foyers pour introduire plus de justice fiscale et sociale dans la gestion des déchets.
Dans un contexte où la taxe sur les activités polluantes (TGAP) ne cesse d’augmenter, les surcoûts pèsent directement sur les collectivités et, in fine, sur les usagers.
Aujourd’hui, beaucoup ont le sentiment que plus ils trient, plus ils paient. Une situation à la fois incomprise et injuste.
Bien que ma proposition ait été rejetée par la droite sénatoriale, elle a permis de mettre en lumière un enjeu essentiel : comment financer durablement la gestion des déchets sans creuser les inégalités sociales et territoriales ?
Je reste convaincue que la transition écologique doit être un levier de solidarité, pas une source de colère sociale.
Le débat est désormais ouvert, et je poursuivrai le travail engagé aux côtés des élus, des citoyens et des associations.

Retrouvez la vidéo de mon intervention : https://www.youtube.com/watch?v=CAqdaoyf4Rg&t=7s


