Alors que le président de la Fédération de la Dordogne pour la pêche et la protection du milieu aquatique attirait mon attention sur la situation des 20 000 pratiquants de la pêche de loisir dans le département, j’ai interpellé par une question écrite Madame la Ministre de la transition écologique sur les conséquences du décret 2020-1310 du 29 octobre dernier.
« Dans un courrier en date du 13 novembre à destination des préfets, le Ministère de la transition écologique mettait fin à deux semaines d’interprétation du décret 2020-1310 en interdisant pour la seconde fois de l’année la pratique de la pêche de loisir et cela même dans le respect du rayon d’un kilomètre autour de son domicile et dans la limite d’une heure par jour.
Si les associations de pêcheurs ne remettent pas en cause la nécessité de lutter activement contre la covid-19, elles ne comprennent pas le fondement de cette interdiction. En Dordogne, ce n’est pas moins de 20 000 pêcheurs qui ne sont pas autorisés à pratiquer une activité de loisir où la distanciation physique est bien souvent de mise. La pêche à la ligne demeure une activité solitaire et de plein air, totalement compatible avec la mise en œuvre d’un protocole sanitaire.
Aussi alors que de nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus doivent être étudiées, Madame la Sénatrice demande à madame la ministre, si le gouvernement prévoit de ré-ouvrir la pratique de la pêche de loisir sous couvert d’un protocole sanitaire adapté. »