Mme Marie-Claude Varaillas attire l’attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la nécessité de revaloriser les actes de kinésithérapie.
Depuis plus de dix ans, le prix des actes pratiqués par les kinésithérapeutes sont gelés par l’assurance maladie. À cela, s’ajoutent l’inflation et la hausse du prix de l’énergie qui font exploser leurs charges courantes, accentuant le décrochage des rémunérations pour ces professionnels de la santé.
Cette situation suscite un sentiment d’injustice autant que cela inquiète les kinésithérapeutes qui sont contraints de renoncer au renouvellement de leur matériel, à l’achat de produits professionnels nécessaires à l’exercice de leur profession, et donc de revoir à la baisse la qualité des soins.
Les négociations qui étaient en cours avec l’assurance maladie en décembre 2022 prévoyaient une revalorisation de l’acte de consultation à 18 euros alors que les kinésithérapeutes réclament une revalorisation à hauteur de 20 euros afin d’honorer leurs frais, de renouveler leur matériel et de vivre correctement de leur profession.
La simplification de la nomenclature est par ailleurs toujours grandement attendue par les kinésithérapeutes, tout comme la création d’actes de pédiatrie ou de sénologie.
À terme, le risque serait de tendre vers la multiplication des déconventionnements d’actes ou vers la baisse de la qualité des soins dispensés aux patients au moment même où l’on reconnait la place du masseur-kinésithérapeute dans l’offre de santé publique, en matière de prévention et d’accès aux soins de kinésithérapie, dans un contexte de vieillissement de la population et de l’augmentation des patients souffrant de pathologies chroniques.
Aussi, elle lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement pour faciliter la reprise des négociations avec l’assurance maladie afin de mieux reconnaître et revaloriser les actes de kinésithérapie.
Revaloriser les actes de kinésithérapie
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