Fin du parcours législatif pour la proposition de loi visant à revaloriser le métier de secrétaire de mairie, au terme d’une année marquée par le dépôt de deux textes, dont le premier fut présenté par mon groupe parlementaire et adopté à l’unanimité du Sénat le 6 avril dernier.
Cette plus juste reconnaissance qui confortera les élus locaux dans l’exercice de leur mandat. Mais ce texte doit être une première étape et nous invite à poursuivre le travail en favorisant le passage de la catégorie B à A et la formation interne. Pour être efficient, il devra être suivi rapidement d’une revalorisation salariale et de mesures réglementaires cohérentes et fortes face aux difficultés budgétaires des communes qui doivent être soutenues pour traduire cette revalorisation.
Le métier de secrétaire de mairie concerne 29 000 communes mais figure parmi les 12 métiers les plus en tension dans la fonction publique territoriale, avec 1 900 postes non pourvus et un tiers des agents partant à la retraite d’ici 2030. Pourtant, ces agents sont de véritables couteaux suisses qui doivent assurer l’accueil du public, la médiation, le conseil aux élus, la gestion courante de la commune mais également des sujets plus techniques comme le montage de dossiers d’urbanisme ou de demande de subventions.
L’avancée principale du texte consiste à consacrer l’emploi de secrétaire de mairie comme un emploi de catégorie B.
L’article 1 reconnaît les secrétaires généraux de mairie dans le code des collectivités territoriales à compter du 1er janvier 2028. Ceux des communes de moins de 2 000 habitants devront relever d’un emploi de catégorie B et A pour les communes de plus de 2000 habitants.
L’article 2 prévoit une formation interne et permettra aux secrétaires de mairie de passer plus facilement de la catégorie C à B.