Mardi 23 janvier, le Sénat a adopté à l’unanimité la proposition de loi relative à la prise en charge par l’État de l’accompagnement des élèves en situation de handicap sur le temps méridien.
La question de la prise en charge des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) pendant les temps périscolaires reste à ce jour un point de discorde entre l’État et les collectivités. Pourtant, faciliter l’accueil des enfants handicapés implique une prise en charge ininterrompue et harmonisée sur le temps scolaire et périscolaire, y compris lors de la pause méridienne et des temps périscolaires.
Au titre de la solidarité nationale et de la responsabilité de l’État en matière d’inclusion scolaire, ce texte prévoit le transfert de la compétence des collectivités à l’Etat de l’accompagnement des élèves en situation de handicap sur les temps du midi. Je me félicite ainsi de l’adoption au Sénat de cette mesure qui répond partiellement aux soucis des familles en allégeant la charge financière des collectivités.)
Pour autant, il aurait été pertinent de traiter le parcours de l’enfant jusqu’aux activités périscolaires ainsi que la question essentielle de la précarité grandissante des AESH. Création d’un véritable statut, intégration dans la catégorie B de la fonction publique, développements de la formation, etc. Autant de sujets sur lesquels je reste mobilisée afin d’assurer des moyens matériels et humains qui conditionnent le droit à une scolarisation pour toutes et tous.