Lundi 4 mars 2024, le Parlement réuni en Congrès a voté la révision de la Constitution par 780 voix pour et 72 contre, faisant de la France le premier pays à consacrer la liberté de recourir à l’IVG au rang constitutionnel.
Une victoire qui consacre les combats acharnés de tant de femmes célèbres et anonymes qui ont rendu possible, il y a maintenant plus de 50 ans, l’adoption de la loi Veil.
Alors que ce droit est de plus en plus menacé partout dans le monde, graver l’IVG dans le marbre de notre Constitution est un message fort envoyé à travers le monde.
En France pourtant, la pénurie de pilules abortives et la fermeture de 130 centres pratiquant l’IVG ces 15 dernières années alimentent les inégalités d’accès à l’IVG. C’est pourquoi j’ai interpellé le Gouvernement sur la nécessité d’assouplir les conditions d’autorisation des sages-femmes à pratiquer l’IVG instrumental en centre de santé.
Rappelons-nous que le droit de recourir à des avortements libres, pris en charge et sécurisés, dans l’ensemble de nos territoires y compris ruraux et ultramarins conditionne l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.