Ce mardi 9 avril, je suis intervenue sur la proposition de loi centriste qui vise à restreindre le droit de grève dans les services publics de transports. Présenté par la majorité sénatoriale, ce texte prévoit une période de sanctuarisation de 30 jours par an, au cours desquels l’exercice de ce droit constitutionnel pourrait être suspendu.
Lors de mon intervention, j’ai rappelé les dysfonctionnements résultant de l’état des infrastructures de nos réseaux qu’élude cette proposition de loi. J’ai rappelé par ailleurs que les grèves résultent de négociations qui n’ont pas eu lieu en amont et souligné qu’à trois mois des Jeux Olympiques et Paralympiques, ce texte est une provocation qui risque de mettre le feu aux poudres dans un contexte de grave crise sociale qui touche la majorité des Françaises et des Français.
Personne ne fait grève par plaisir ; le droit de grève est constitutif de notre démocratie, de notre république.
En votant contre ce texte, j’ai exprimé au nom de mon groupe, mon soutien à tous ceux qui, par le passé et encore demain, défendront le progrès social et écologique, ainsi que les droits des travailleuses et des travailleurs de notre pays.