Alors que cet automne 2024 est marqué par près de 180 plans de licenciements qui menacent au total plus de 47 000 emplois, mon groupe parlementaire a exercé son droit de tirage annuel afin d’enquêter sur les aides publiques aux grandes entreprises ainsi qu’à leurs filiales.
Comment une grande entreprise qui touche des aides publiques directes ou indirectes et qui verse des dividendes peut-elle licencier en masse, voire délocaliser nos savoir-faire ? La question est de plus en plus d’actualité : les aides publiques aux grandes entreprises avoisinent 140 milliards d’euros en 2018, près de 206 milliards d’euros en 2022, 240 milliards aujourd’hui sans aucune contrepartie sociale ni environnementale.
Face à ces constats, je me félicite que les moyens de contrôle parlementaire soient dédiés cette année à des propositions d’évaluation et de contrôle de l’utilisation des fonds de soutien aux entreprises. Investie de longue date sur le dossier de la conditionnalité des aides publiques à des engagements sociaux et écologiques des entreprises, je ne manquerai pas de vous tenir informés des évolutions et conclusions sénatoriales.