Mardi 30 novembre, nous nous sommes retrouvés avec Jean-François Longeot, président de la commission Aménagement du Territoire et Développement durable, et les autres membres de la délégation de la commission à la COP 26 de Glasgow afin d’échanger sur l’après COP 26.
Je suis intervenue pour réitérer mon bilan d’un échec de cette COP. Le décalage entre les annonces de la première semaine et le bilan final laisse un goût amer. La trajectoire des émissions résultant des émissions n’est pas du tout à la hauteur pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et limiter le réchauffement à 1,5 °C en 2100 comme prévu dans l’accord de Paris.
La COP de Glasgow était également parasitée par d’importantes entreprises de greenwashing. L’industrie des combustibles fossiles possédait la plus large délégation présente à la COP avec 500 participants et a pesé de tout son poids sur les négociations, quand nombre d’ONG ou d’experts n’ont pu assister aux négociations.
En nous appuyant sur l’expérience de la participation à cette conférence, la Commission préparera avec application la prochaine, qui sera déroulera au Caire en Égypte en 2022. Je formule le souhait que si une résolution doit être adoptée par le Sénat à l’occasion de celle-ci, elle soit préparée cette fois-ci de manière transpartisane et en amont par la Commission.