Mercredi 12 janvier 2022, nous avons interrogé le ministre de l’Éducation nationale, Monsieur Jean-Michel Blanquer sur les raisons profondes du mouvement social du 13 janvier.
La succession des protocoles ont mis en difficulté les équipes éducatives, les parents d’élèves et enfants contraints de s’adapter sans cesse aux nouvelles préconisations. Les maires mais également les enseignants sont en première ligne pour gérer la crise sanitaire.
Si la volonté de maintenir les écoles ouvertes est une bonne chose, l’Etat doit mettre en oeuvre les moyens humains et matériels pour garantir le bon exercice de cette mission éducative:
- faire en sorte que les tests soient réalisés à l’école pour soulager les parents;
- Équiper les classes en détecteur de CO 2 et en purificateurs d’air;
- Procéder au remplacement des enseignants malades par des jeunes figurant sur les listes complémentaires au concours, en capacité d’aider et de remplacer les enseignants.
Il faut enfin soulager les élèves de première et de terminale qui ne savent toujours pas aujourd’hui dans quelles conditions ils passeront le bac et envisager de repousser au mois de juin les épreuves de spécialités prévues au mois de mars.