Lundi 4 avril, nous avons déposé avec mes collègues du groupe CRCE au Sénat une proposition de loi visant à l’abrogation du nouveau pacte ferroviaire de 2018. Ce pacte ferroviaire engage l’ouverture à la concurrence de l’ensemble des lignes de transports ferroviaires mais également le passage en Société Anonyme de la SNCF et la fin de l’embauche de cheminot sous statut. En 2018, mon groupe au Sénat s’est résolument opposé à ce nouveau pacte ferroviaire au côté des syndicats, des cheminots et des usagers, en considérant qu’il constitue une remise en cause particulièrement violente du service public de transport public et de ses acteurs.
A l’inverse de ces mesures, nous considérons que l’avenir du rail et des transports publics, en zone urbaine ou rurale, c’est le service public. C’est la démocratisation des entreprises publiques que sont la SNCF et la RATP pour mieux entendre les besoins des territoires et des usagers, c’est la relance du fret ferroviaire comme outil de transition écologique, ce sont des trains plus nombreux, plus sûrs et plus ponctuels. Un maillage du territoire toujours plus dense. Des outils de financement adaptés, renforcés et déployés.
Pour toutes ces raisons, nous souhaitons par la proposition de loi que nous déposons l’abrogation du nouveau pacte ferroviaire et des articles de la LOM concernant la RATP pour enfin engager une réforme des transports utile à notre pays et aux enjeux d’aménagement du territoire et de transition écologique par la création d’un pôle public des transports sous maîtrise publique et à visée d’intérêt général.