Suite à une Commission mixte paritaire non conclusive entre députés et sénateurs, le projet de loi de finances de la sécurité sociale pour l’année 2024 a été rejeté par le Sénat vendredi 1 décembre.
Avec une augmentation de l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) de 3,2%, ce budget n’est pas à la hauteur des besoins pour à la fois répondre à l’inflation ainsi qu’aux investissementx massifs nécessaires en matière de santé publique.
A noter qu’à cela s’ajoute une aggravation du déficit de la branche vieillesse de 12 milliards d’euros en 2027.
Face à ces chiffres et aux inégalités sociales et territoriales croissantes d’accès aux soins, nous avons défendu une revalorisation de l’Ondam à la hauteur des besoins et son financement par de nouvelles recettes (ex: taxation des superprofits, égalité salariale entre les femmes et les hommes).
Ce budget n’est pas la hauteur de l’urgence et des enjeux sociaux quand 6 millions de personnes n’ont pas de médecin traitant, que les territoires ruraux peinent à recruter des soignants et que la mortalité infantile progresse.
Suite à une Commission mixte paritaire non conclusive entre députés et sénateurs, le projet de loi de finances de la sécurité sociale pour l’année 2024 a été rejeté par le Sénat vendredi 1 décembre.
Avec une augmentation de l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) de 3,2%, ce budget n’est pas à la hauteur des besoins pour à la fois répondre à l’inflation ainsi qu’aux investissementx massifs nécessaires en matière de santé publique.
A noter qu’à cela s’ajoute une aggravation du déficit de la branche vieillesse de 12 milliards d’euros en 2027.
Face à ces chiffres et aux inégalités sociales et territoriales croissantes d’accès aux soins, nous avons défendu une revalorisation de l’Ondam à la hauteur des besoins et son financement par de nouvelles recettes (ex: taxation des superprofits, égalité salariale entre les femmes et les hommes).
Ce budget n’est pas la hauteur de l’urgence et des enjeux sociaux quand 6 millions de personnes n’ont pas de médecin traitant, que les territoires ruraux peinent à recruter des soignants et que la mortalité infantile progresse.