Jeudi 14 décembre, le Sénat a voté la proposition de loi visant à réduire la part d’autofinancement à la charge des communes dans les projets de rénovation de leurs écoles. Cette contribution jusqu’alors fixée à 20 % sera désormais réduite à 10 %.
En qualité de cheffe de file pour mon groupe parlementaire, j’ai logiquement soutenu cette mesure et rappelé à la tribune que les travaux de rénovations nécessaires pour réaliser des économies d’énergie constituent de lourdes charges d’investissement qui mettent à l’épreuve les budgets des collectivités déjà impactées par l’inflation.
Si l’augmentation de 500 millions d’euros par an d’ici à 2027 de la dotation du Fonds vert fléchés vers la rénovation les bâtiments scolaires est une première avancée, j’ai souligné une nouvelle fois que les moyens financiers demeurent insuffisants. Afin d’atteindre les objectifs fixés en matière d’efficacité énergétique, le besoin de rehausser les financements est ainsi chiffré à 1,4 milliard par an d’ici à 2050 par l’Institut de l’Économie pour le Climat en ce qui concerne les bâtiments scolaires.
Enfin et surtout, les moyens financiers doivent être doublés d’un accompagnement des plus petites communes en ingénierie ou du moins d’une mise en place d’un guichet unique en préfecture en vue de simplifier et faciliter les demandes de financements.