Mardi 4 juin, j’interrogeais le gouvernement sur la menace de fermeture de deux agences ENEDIS de proximité, à Montignac et Mussidan.
Depuis 2002, ENEDIS a fermé pas moins de cinq agences d’exploitation du réseau électrique de proximité en Dordogne. Une stratégie de rationalisation qui a des conséquences concrètes sur la qualité du service public avec notamment l’allongement des délais de dépannage des usagers et l’augmentation du temps de travail des agents.
La décision de la direction régionale d’Enedis de fermer deux nouveaux sites de proximité supplémentaire à MUSSIDAN et MONTIGNAC est particulièrement inquiétante dans un département vaste et boisé comme la Dordogne. Pour preuve, le temps de coupure d’électricité est trois fois plus long en Dordogne qu’au niveau national : il est passé de 121 minutes en 2021 à 200 minutes en 2023.
Dans sa réponse, le Gouvernement annonce demeurer vigilant pour que ces réorganisations territoriales n’impactent ni les délais d’intervention ni ne dégradent la qualité de service.
À l’aune du défi de la 2e électrification de la France et au regard des objectifs définis par ENEDIS d’ici 2040, il y a urgence à assurer un rééquilibrage territorial des agences afin de garantir un véritable service public de l’énergie.