A l’occasion du débat qui a récemment eu lieu au Sénat sur l’accord entre l’UE et le Mercosur, nous avons, avec mon groupe, rappelé que le Sénat s’est prononcé contre la ratification du CETA et que ce texte n’est toujours pas arrivé à l’Assemblée Nationale.
Sur le MERCOSUR nous avons relayé les inquiétudes légitimes des syndicats agricoles et des peuples mobilisés contre cet accord qui conduirait à un dumping social et une mise en concurrence déloyale qui ne peut qu’accentuer les difficultés de nos agriculteurs et éleveurs.
Comment justifier l’interdiction de pesticides en Europe s’ils sont autorisés dans l’alimentation importée ?
Nous nous dirigeons bien vers un monde à plus de 2,5 °C qui nous oblige à repenser nos modes de production et de consommation.
Nos agriculteurs sont les premières victimes du changement climatique. Ce traité, à l’évidence ne protège pas les peuples mais les profits des multinationales comme LACTALIS par exemple qui investit au Brésil pour y produire du lait afin de l’exporter vers l’Europe et réduire ainsi sa collecte en France.
Le Gouvernement doit œuvrer pour l’abandon de ce projet de libre-échange.
