Le 27 janvier 1945, le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkeneau était libéré par l’Armée Rouge et l’horreur concentrationnaire apparaissait au grand jour.
80 ans plus tard, je participais à la cérémonie commémorative à Périgueux en présence d’élèves du collège Michel de Montaigne, des autorités, associations et de nombreuses personnalités. Nous nous sommes recueillis à la mémoire de tous ses enfants, femmes et hommes assassinés par le régime nazi.
Avec mon collègue Serge Mérillou, j’ai eu l’honneur de déposer une gerbe avec ma camarade Irène Sapir, rescapée de la rafle du Vel d’Hiv, dont la famille fut décimée à Auschwitz d’où seule sa mère reviendra. Engagée auprès des jeunes générations pour raconter l’horreur de la Shoah, Irène Sapir est un exemple d’humilité et témoigne sans relâche pour que toujours, raisonne la voix des disparus.
À l’heure où le révisionnisme, les haines et l’antisémitisme se ravivent dans nos sociétés, cette transmission de la Mémoire est une urgente nécessité.