Le 17 janvier 1975, la loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) portée avec courage et détermination par Simone Veil, ministre de la Santé, était promulguée.
Une conquête dans l’émancipation et le droit des femmes à disposer de leur corps qui est le fruit du combat acharné de militantes, associations, médecins, écrivaines, artistes, et qui fut l’une des nombreuses batailles de Simone Veil pour faire progresser les droits des femmes.
Consécutive à la première loi Veil de 1974, ouvrant au remboursement des moyens de contraception par la Sécurité Sociale, la Loi du 17 janvier 1975 a renversé les tabous et mis fin aux pratiques clandestines dangereuses pour la santé des femmes.
Cette liberté arrachée, et désormais inscrite dans la Constitution, doit être renforcée tant elle demeure contestée. En France plus d’une centaine de centres IVG ont fermé en 10 ans. J’avais alerté la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités sur la nécessité d’autoriser les sage-femmes à pratiquer l’IVG afin de renforcer l’accès à ce droit dans les territoires où les gynécologues manquent.
Ce combat reste tristement d’actualité pour de très nombreuses femmes dans le monde et doit se poursuivre.