Jeudi 3 juillet, le Sénat a examiné une proposition de loi visant à faire travailler davantage de salarié·es le 1er mai.Portée par la majorité sénatoriale cette initiative fragilise un jour hautement symbolique, conquis de haute lutte, et affaiblit progressivement les droits des salarié·es.
Le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé en France. Vouloir multiplier les dérogations, comme pour les commerces alimentaires, les fleuristes ou les établissements culturels, revient à banaliser ce jour qui célèbre la fête des travailleuses et des travailleurs. Sous couvert de “volontariat”, on cherche à introduire une logique de disponibilité permanente, y compris les jours les plus symboliques.
Avec nos collègues sénatrices et sénateurs socialistes et écologistes, nous nous sommes donc opposés fermement à cette proposition de loi car le 1er mai doit resté chômé et payé pour l’ensemble des salariés.