Marie Claude Varaillas

solidarité

Rencontre avec les responsables des Restos du Coeur de la Dordogne

Temps de lecture : < 1 minute Avec 26 centres de proximité et deux camions, près de 700 bénévoles et six salariés, les Restos du Cœur de la Dordogne servent plus d’un million de repas par an à près de 7 000 personnes, dont 25 % ont moins de 25 ans et de nombreuses familles monoparentales. 35 % des denrées alimentaires fournies par les Restos du Cœur sont achetées ; l’association subit donc de plein fouet l’inflation et a dû revoir ses barèmes d’inscription pour 2024.

Manque de moyens pour les centres sociaux

Temps de lecture : 2 minutes Les centres sociaux sont des acteurs de premier plan dans la cohésion sociale et territoriale. En effet, ces structures de proximité maillent tous les territoires dans le but de créer et nourrir le lien social, donner vie à la démocratie locale, accompagner les projets et les citoyens au quotidien. Plus encore, les centres sociaux jouent, aux côtés des collectivités, un rôle d’amortisseur de crise. Ils sont, dès lors, le premier témoin mais aussi la première victime de l’aggravation de la précarité.

Saturation des places d’hébergement dans les villes et augmentation du nombre d’enfants à la rue

Temps de lecture : 2 minutes Aujourd’hui en France, sixième puissance économique mondiale et pays signataire de la convention internationale des droits de l’enfant, 50 000 enfants vivent sans domicile fixe. Parmi eux, selon la fondation Abbé Pierre et la fédération des acteurs de la solidarité, plus de 1 000 dorment dehors chaque nuit et vont à l’école chaque matin. Les temps scolaires sont alors leur dernier lieu de protection, qui les préservent de la violence de la société et leur font échapper pour quelques heures à leur terrible quotidien.

Allocation de rentrée scolaire dés l’âge de 3 ans

Temps de lecture : < 1 minute En effet, depuis 2019, l’âge de scolarisation obligatoire est passé de 6 à 3 ans, mais l’âge d’éligibilité à l’allocation de rentrée scolaire n’a lui pas changé. Il s’agit là d’une rupture de l’alignement entre deux des piliers de la scolarité : l’école doit être gratuite tout autant qu’elle est obligatoire, sous peine de créer des inégalités d’accès. L’allocation de rentrée scolaire, si elle était accessible pour les familles dès l’âge de trois ans de leurs enfants, permettrait de prévenir une partie de ces inégalités.