Mercredi 20 mars, j’ai auditionné avec mes collègues de la Commission développement durable et aménagement du territoire deux membres de la direction de l’Office français de la biodiversité (OFB).
Créé en 2020 et chargé de veiller au respect des règles environnementales, l’OFB joue notamment un rôle de police de l’environnement assuré par 1 700 agents, sous la tutelle des ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique.
Depuis le début de la crise qu’ils traversent, les agriculteurs pointent fréquemment du doigt les relations tendues qu’ils entretiennent avec la police de l’environnement. En janvier dernier, les jeunes agriculteurs et la FNSEA ont ainsi sollicité auprès du gouvernement le désarmement des agents de l’OFB, sans succès.
Si pour l’OFB ce point reste une ligne rouge, j’ai, avec de nombreux collègues, souligné l’importance d’apaiser les rapports entre agriculteurs et administration en charge de la préservation de la biodiversité. Enfin, pour dépasser ces tensions, il est nécessaire de pallier le manque de moyens humains et budgétaires de l’OFB afin qu’il soit en capacité de mener des actions plus pédagogiques et mieux perçues.