Ce mercredi 26 Mai, j’ai auditionné Christophe Béchu, candidat proposé aux fonctions de président du conseil d’administration de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).
En matière d’infrastructures de transport, tant l’urgence écologique que la cohésion territoriale du pays demandent un effort bien plus conséquent que ce qui est fait jusqu’à présent. L’augmentation du budget de l’Agence pour l’exercice 2021 ne trompe pas à cet égard : si l’on enlève les crédits du plan de relance, il continue à réduire, en conformité d’ailleurs avec les objectifs fixés dans la loi LOM.
Alors que nous rentrons dans la discussion de la loi climat, nous constatons que les infrastructures de transport sont l’un des nombreux parents pauvres de ce projet de loi.
Le large plan d’investissement pour le transport ferroviaire, proposé par la Convention Citoyenne pour le Climat, s’est par exemple vu opposer une fin de non-recevoir tant dans le projet du gouvernement que dans le traitement des amendements proposés en ce sens a l’Assemblée nationale.
Le transport ferroviaire, mode de transport collectif le moins polluant, doit rester au cœur de nos objectifs de réductions d’émissions de gaz à effet de serre.