Madame Varaillas attire l’attention de Monsieur Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique sur la hausse du tarif règlementé de l’électricité au 1er février 2024.
En plein hiver, alors que les températures dégringolent et que, dans un contexte d’inflation, de nombreux ménages ne parviennent pas à boucler leur fin de mois, le Gouvernement envisage d’augmenter le tarif règlementé de l’électricité.
Une augmentation du tarif règlementé serait dramatique pour les ménages, qui ont déjà subi une hausse de 10% de leur facture en août dernier, pour tous les enfants, les femmes et les hommes qui vivent dans les 4,8 millions de passoires thermiques, mais également pour les TPE et PME qui naviguent à vue face à l’explosion des prix.
La Commission de Régulation de l’Énergie recommande pourtant la baisse du tarif réglementé de l’électricité au 1er février, compte tenu de la réouverture des réacteurs d’EDF, du bon niveau des stocks de gaz et des réserves d’eau dans les barrages mais aussi du maintien des efforts de sobriété chez les ménages comme chez les entreprises, permettant d’écarter les tensions d’approvisionnement en énergie.
L’énergie est un bien de première nécessité mais demeure l’un des produits les plus taxés par l’État. Les aides existantes, bien que bienvenues, demeurent insuffisantes et ne permettent pas d’enrayer la précarité énergétique qui touche plus d’un ménage sur quatre et pousse certaines TPE/PME à mettre la clé sous la porte.
Alors que le pouvoir d’achat reste la première préoccupation des Français, elle lui demande si le gouvernement entend suivre l’avis de la Commission de Régulation de l’Énergie, et ne pas augmenter les tarifs réglementés d’électricité ?