Le parlement a adopté définitivement mardi 26 juillet, le Projet de loi qui met fin le 1er Août au Pass sanitaire et autres mesures d’exception contre la COVID 19 en prévoyant cependant la possibilité d’un test aux frontières.
A l’avenir, en cas de crise sanitaire et si la situation nécessite des décisions exceptionnelles, le gouvernement devra négocier point par point avec le Parlement.
Une réserve cependant, le gouvernement pourra imposer, dans certains cas bien précis, un test de dépistage négatif à l’embarquement en direction du territoire français et pour les voyages en Outre-mer. Ce certificat sanitaire de voyage ne serait activé pour les voyages internationaux qu’en cas d’apparition d’un variant COVID particulièrement dangereux dans un pays. Nous regrettons que l’instauration de ce certificat sanitaire de voyage puisse concerner les jeunes de 12 à 18 ans. Notre jeunesse, dont on constate les effets délètères de la pandémie sur la santé psychique, doit être épargnée.
Le Sénat n’a retenu comme document valide que le test de dépistage négatif. Plus de certificat de vaccination ou de guérison.
Sur la question très polémique des personnels soignants non vaccinés, nous avons avec mon groupe affirmé que ces personnels devraient être immédiatement réintégrés.
Par ailleurs, nous l’avons toujours dit, l’efficacité de la lutte contre la pandémie réside prioritairement dans les moyens donnés au service public. Et les signaux d’alerte ne manquent pas: 133 services d’urgence en détresse dont ceux de Sarlat et Bergerac, 17 000 lits d’hospitalisation fermés depuis 2017 dont 5 700 en pleine pandémie, près de 100 000 postes vacants à l’hôpital.
Pour toutes ces raisons, notre groupe CRCE rappelle sa constance sur le refus des dispositifs d’exception et du pass sanitaire et a voté contre ce projet de loi.