Mercredi 12 octobre, la Commission aménagement du territoire et développement durable (CATDD) a auditionné 2 experts sur les enjeux de la COP27 qui se déroulera à Sharm El-Sheikh du 6 au 18 novembre 2022 :
- Stéphane Crouzat, ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique pour les énergies renouvelables et la prévention des risques climatiques et
- Alaa Youssef, ambassadeur d’Égypte en France.
J’ai souhaité revenir sur la situation du Pakistan, victime d’inondations dévastatrices causées par des pluies de moussons diluviennes que les experts attribuent au réchauffement climatique.
Face à ces conséquences concrètes et désastreuses du modèle économique mondial dominant, j’ai interrogé les ambassadeurs sur les ambitions concrètes qu’ils porteront pour cette nouvelle COP et les objectifs qu’ils souhaitent voir adopter lors de ces négociations, notamment pour imposer aux pays les plus pollueurs qu’ils respectent leurs engagements qui pour le moment ne constituent pas des obligations.
En particulier, j’ai rappelé que le Pakistant était victime d’inondations dévastatrices sans précédent, recouvrant un tiers de la surface du pays et ayant cause la mort de 1600 personnes. J’ai également souligné les inégalités entre les pays les plus pollueurs qui sont pour l’instant préservé des catastrophes climatiques de cette ampleur et les pays qui sont les plus touchés par ces phénomènes violents.
Face à ces constats, il est impératif de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre afin de limiter ces catastrophes environnementales. Le GIEC alerte sur la causalité entre le modèle économique capitaliste dominant et la menace des conditions climatiques vivables pour les êtres humains.
Aussi, j’ai interrogé les ambassadeurs sur les objectifs qu’ils visent pour contraindre les pays les plus pollueurs à l’exécution de leurs engagements à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.